À propos d’Orage de Cristina Castello, par Eduardo Caveri

     Le vendredi 8 janvier, en une seule soirée, j'ai vécu le miracle de ce violent et salutaire « Orage », que Cristina Castello a su nous communiquer avec tant de douceur et d'énergie à la fois.

Personnellement, j'ai ressenti ses fulgurances. Ses lumières et tonnerre, revenant de je ne sais quel monde souterrain.

J'ai aperçu - à un moment précis - par l'éclat de la voix de Cristina, qui se brisait aussitôt, par son regard bien au-delà des apparences rivé sur l'essentiel- comme la présence d'une soudaine Eurydice, qui nous rappelait, à nous tous qui l’écoutions, la force inépuisable de la séparation et du souvenir « de ceux et celle qui ne sont plus là », et qui nous reviennent pourtant, jamais disparus, l'instant d'une évocation, pour se matérialiser durablement par la suite en s'installant à côté de nous, avec leur rêves et leur joie qui perdureront, comme des semailles promises à se régénérer!

                                                                            

Merci encore Cristina Castello, pour les précieux moments, que tu nous a offert, en compagnie de Pedro Vianna et d'Éric Meyleuc, d'André Chenet, de Jean-Pierre Faye -d'une éclairante lucidité- et de Christian Jaccard, ce messager brûlant d'Héphaïstos.

Avec mes plus orphiques désirs, souhaitons à Cristina qu’elle nous revienne avec de nouveaux chants pour nous enchanter ainsi, pour nous éveiller s'il le faut, afin que nous ne sombrions pas à notre tour dans l'oubli ou l'indifférence.

Eduardo Caveri Paris, 09/01/2010  
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