« Hommage à Cristina Castello », poème de Louis Brachet
©Louis Brachet
« Hommage à Cristina Castello »
Tu es l’éden de mon esprit,
L’émeraude que rien ne saurait souiller.
Tu es la Femme des douleurs
Des déchirures.
Parce que tu es grande
Haute comme le ciel
Qui attire les Âmes de feu.
Ton regard de braise,
N’est-il pas celui qui se jette
Sur l’affamé,
Sur l’opprimé,
Sur le sang versé des hontes de l’humanité ?
Tu as soif,
Je le sais.
Soif de tout.
Du beau.
Du bon.
De justice et d’Amour.
Seul Dieu apaisera le feu…
Tu portes la croix.
Ta croix
La croix du monde qui gémit,
Qui te blesse jusqu’au fond des os.
Ose restée fière de tes blessures.
Que ta seule limite soit l’impossible.
Ô, grande et sublime Femme,
Laisse je t’en prie,
Ma sublime et fière admiration aller vers Toi